Art no-Stress - Chanter pour s'enchanter
Au sein d’une collectivité, la musique a le pouvoir de réunir, fédérer, galvaniser les enthousiasmes et apporter ce supplément d’âme collective qui manque si souvent dans le cadre de la vie professionnelle.
« Chanter pour s’enchanter » par Yves Audard, Chef de chœur .
Si on demande en France à quelqu’un de chanter, il n’est pas rare qu’il se défile en prétextant que le temps va se couvrir, ou que sa voix est horrible, fausse, enrouée, etc… Et très vite, on perçoit un regret, une frustration : « Ah comme j’aurais aimé apprendre à chanter, jouer du piano ou du violon, mais ça ne s’est pas présenté et maintenant il est trop tard ! ». Parmi les milliers d’élèves que j’ai vu défiler dans mes cours de musique en collège, beaucoup avaient envie de chanter mais à condition qu’on ne les entende pas individuellement… Quelques uns étaient doués d’une belle voix et pour eux le chant était aussi naturel que respirer. Très peu – mais il faut reconnaître qu’il y en a eu quelques uns – étaient incapables de prendre une intonation et de chanter une mélodie reconnaissable. Mon métier était de passer au dessus de ces à priori, de stimuler l’envie, faire oublier les appréhensions et le plus vite possible atteindre le plaisir musical. Que ce soit avec des chanteurs expérimentés, ou des néophytes, je considère que le rôle du chef de chœur est de fédérer, aider, entraîner et encourager. Sans pour autant se leurrer sur le résultat obtenu en gardant un sens critique huilé d’humour. Les différentes chorales ou groupes de chant que j’ai animés (entre autres personnels du Rectorat de Dijon, habitants de mon village, Ensemble choral de Joigny, chœur de Fédévoix – fédération chorale de l’Yonne…) tous sont parvenus à un résultat gratifiant qui les a souvent enchantés.
Si on demande en France à quelqu’un de chanter, il n’est pas rare qu’il se défile en prétextant que le temps va se couvrir, ou que sa voix est horrible, fausse, enrouée, etc… Et très vite, on perçoit un regret, une frustration : « Ah comme j’aurais aimé apprendre à chanter, jouer du piano ou du violon, mais ça ne s’est pas présenté et maintenant il est trop tard ! ». Parmi les milliers d’élèves que j’ai vu défiler dans mes cours de musique en collège, beaucoup avaient envie de chanter mais à condition qu’on ne les entende pas individuellement… Quelques uns étaient doués d’une belle voix et pour eux le chant était aussi naturel que respirer. Très peu – mais il faut reconnaître qu’il y en a eu quelques uns – étaient incapables de prendre une intonation et de chanter une mélodie reconnaissable. Mon métier était de passer au dessus de ces à priori, de stimuler l’envie, faire oublier les appréhensions et le plus vite possible atteindre le plaisir musical. Que ce soit avec des chanteurs expérimentés, ou des néophytes, je considère que le rôle du chef de chœur est de fédérer, aider, entraîner et encourager. Sans pour autant se leurrer sur le résultat obtenu en gardant un sens critique huilé d’humour. Les différentes chorales ou groupes de chant que j’ai animés (entre autres personnels du Rectorat de Dijon, habitants de mon village, Ensemble choral de Joigny, chœur de Fédévoix – fédération chorale de l’Yonne…) tous sont parvenus à un résultat gratifiant qui les a souvent enchantés.
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